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6 Conclusion

Nous avons établi un squelette du processus d'anticipation: il utilise des agents, connectés d'une part à une zone de l'espace des variables internes et d'autre part à d'autres agents, par l'intermédiaire d'un ``interrupteur''. La coïncidence entre l'activation de ces deux entrées produit l'activation de l'agent, qui peut lui-même la propager à d'autres agents. La durée de cette propagation, si elle dépasse une certaine valeur, crée le sentiment de certitude d'avoir reconnu ce qui est perçu. Mais l'intégralité de la formalisation de celui-ci reste à faire. Les deux points-clés sont la découverte du seuil de fermeture des interrupteurs, suivant le ratio nombre d'agents connectés effectivement activés/nombre total d'agents connectés. Ce problème est lié à la contrainte que nous nous sommes imposée de garantir que le nombre d'agents possédant un interrupteur fermé (potentiellement activables) doit être limité (la probabilité de propagation au hasard de l'activation d'agent à agent doit pouvoir être aussi petite qu'on le souhaite). Nous pensons que ce problème est comparable à celui du dimensionnement des focus (voir le chapitre 2). Il faut, d'autre part, formaliser les proposition 8 et 9 données dans le paragraphe précédent.
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Frédéric Davesne 2001-07-13