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Une mémoire a une hypothèse ne permet de détecter qu'une information
perceptive. L'état du système peut être caractérisé, à chaque instant t,
par la détection ou la non détection de l'information perceptive. La
contrainte CO impose que l'hypothèse doit être choisie de manière à ce
que la non détection soit un événement rare. Par conséquent, si l'hypothèse
est adéquate, le système ne possède, en réalité, qu'un unique état, ce qui
est un cas inintéressant en vue de l'interfaçage du processus de catégorisation
avec l'AO. Il nous faut donc étendre nos résultats. A priori, nous recherchons
l'ensemble d'hypothèses le plus gros possible, satisfaisant CO et CU.
Mais, cela pose rapidement des problèmes d'ordre théorique. En effet,
le problème de calcul de probabilité, induit par les relations 2.1
et 2.2, réside essentiellement dans le fait que les détections des
différentes hypothèses ne sont pas indépendantes, en général. Si on considère
un raisonnement utilisant le volume des solutions, cela revient à savoir
calculer la somme de volumes d'hypercubes non disjoints.
Il existe pourtant un cas où on peut prolonger facilement les
calculs réalisés sur une mémoire à une hypothèse: il s'agit du cas
où l'ensemble des hypothèses ne peuvent pas être validées deux à
deux simultanément: il s'agit d'un cas particulier de respect de
la contrainte CU (lorsqu'une hypothèse est validée, on est assuré
qu'aucune autre n'est validée en même temps). Dans ce cas, la
probabilité de validation d'au moins une hypothèse est égale à la
somme des probabilités de validation des hypothèses, prises
séparément. On retrouve alors des relations analogues à
2.1 et 2.2, à partir desquelles on peut
déduire une propriété d'existence analogue à 7.
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2002-03-01