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Notre travail est loin d'être achevé. Ainsi, le formalisme auquel nous sommes arrivé n'est pas complet. Rappelons qu'il est le fruit d'une démarche dont les différents éléments sont apparus au cours de notre réflexion. L'objectif de cette section est de dresser la liste des éléments restant à établir ou à prouver.
- Processus d'élagage
- Nous possédons une piste pour trouver le conditionnement précis des focus, c'est-à-dire les triplets (h,i,l) pour lesquels la probabilité qu'un focus au moins puisse respecter ses contraintes à partir d'un signal U[0,1] est inférieure à un
> 0 fixé a priori (chapitre 3); nous cherchons à montrer des résultats analogues à ceux d'un focus unique, qui sont démontrés dans le chapitre 2 (propositions 1 et 3). Les résultats expérimentaux semblent montrer que de tels résultats doivent exister. Ainsi, nous espérons que ceux-ci seront établis prochainement.
- Dans le chapitre 2, nous avons souligné que les signaux possédant une variation très rapide ne peuvent pas être suivis par des focus dont la trajectoire est rectiligne. Toutefois,nous n'avons pas déterminer d'une manière très précise l'ensemble des signaux, différents d'un signal U[0,1], ne pouvant pas être suivis par le processus d'élagage.
- L'influence du découpage de l'espace des variables internes peut avoir une influence sur le résultat de l'algorithme d'élagage. Il serait intéressant d'étudier celle-ci.
- Nous ne savons pas si la nature des focus (trajectoire rectiligne imposée jusqu'ici) peut être modifiée par apprentissage où si elle doit être invariante.
- Processus de mémorisation.
- Un squelette de fonctionnement du processus de mémorisation a été établi. Il s'agit à présent de le développer plus avant, en utilisant l'hypothèse décrite dans le paragraphe 3.2.5.
- La valeur du seuil de fermeture des interrupteurs associés aux agents chargé d'anticiper n'est pas déterminée. Elle doit pouvoir l'être en effectuant une démarche similaire à celle du conditionnement des focus (processus d'élagage).
- Nous n'avons aucun formalisme concernant la décision de création d'une connexion entre deux agents. Cette décision dépend du problème de causalité évoqué dans le paragraphe 3.2.5 et du fait qu'on suppose que le nombre d'agents potentiellement activables à un instant donné ne peut pas excéder une certaine valeur, dépendant du nombre total de zones de l'espace des variables internes. Le problème évoqué ici semble être lié au point précédent.
- Le processus de propagation de l'activation d'agent à agent dépend du deuxième point évoqué ci-desus. Son étude débutera lorsque ce dernier aura été résolu. En particulier, nous avons émis l'hypothèse que la certitude d'avoir reconnu le signal est émise après une durée suffisante de propagation non interrompue. Cette durée reste à déterminer.
- Optimisation de la partie logicielle - temps réel
L'approche que nous avons adoptée offre naturellement des caractéristiques de parallélisation. Elle ne comporte, à la base, que des opérations extrêmement simples: pour le processus d'élagage, il s'agit de compter le nombre de valeurs du signal brut à l'intérieur d'un ensemble de ``tuyaux'', à chaque pas de temps. Les opérations, pour chaque agent du processus d'anticipation, sont également du même ordre. Notre partie logicielle ne nous permet pas, pour l'instant, d'effectuer un suivi de signal en temps réel. Cela est du en grande partie au fait que chaque zone élémentaire de l'espace des variables internes est testée a priori, à chaque pas de temps, pour découvrir si elle respecte les contraintes qui lui sont associées. Or, dans nos tests du chapitre 3, il existe 80.000 zones élémentaires ... Il est peut-être théoriquement possible de déterminer l'ensemble des zones respectant leur contrainte à partir de la connaissance d'un ensemble de valeurs consécutives du signal brut. Cette voie n'a pas été explorée.
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Frédéric Davesne
2001-07-13