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Preuve de la proposition 7 (paragraphe 2.3.3, page [*])

Dans ce paragraphe, nous utiliserons des notations identiques à celles employées dans les preuves données au cours des paragraphes B.3.2 et B.3.3, en particulier pour les suites $ (u_{h,i})$, $ (u^{'}_{h,i})$ et $ v_{h,m}$.
Dans un premier temps, nous allons considérer que les $ p_{j}$ sont tous égaux et valent p. Afin de mieux comprendre la démonstration qui suit, la figure B.14 montre l'évolution des suites $ u_{h,i}$ et $ u^{'}_{h,i} $ suivant i, lorsque h est fixé, pour les trois cas de figure suivants:
  1. l < p : cas où il existe des couples solution $ h,i$ pour tout $ \epsilon > 0$.
  2. l = p : cas lié, entre autres, au fait de recevoir un signal $ X(t)$ dont chacune des valeurs suit une loi uniforme sur [0,1], pour lequel il n'existe pas de couples solution.
  3. l > p : cas lié, entre autres, au fait que le centre du focus est trop éloigné du point de densité maximale de $ X(t)$.

Figure: Une idée de l'évolution des probabilités u et u' suivant i.
\includegraphics[]{fig/trois_cas.eps}
La somme $ u_{h,i} + u^{'}_{h,i}$ représente la propension des deux suites à pouvoir ou non avoir des valeurs petites simultanément.

Figure: Évolution de la suite v, suivant m, à h fixé.
\includegraphics[]{fig/v_h_m.eps}

Le plan de notre démonstration est le suivant:
  1. Étude de l'évolution de $ v_{h,m}$ suivant m, à h fixé.
  2. Étude du cas l < p: on déduit du point précédent deux fonctions majorantes (une pour $ u_{h,i}$ et une pour $ u^{'}_{h,i} $), qui tendent toutes les deux vers 0 lorsque h tend vers l'infini.
  3. Étude du cas l = p: on montre que $ u_{h,i} + u^{'}_{h,i} = 1$ pour tout h et tout i.
  4. Étude du cas l > p: on montre que $ u_{h,i} + u^{'}_{h,i} \geq 1 $ pour tout h et tout $ i \leq h$.

\begin{texdraw}
\drawdim{mm}
\move (0 3)
\lvec (3 1.5)
\lvec (0 0)
\lvec (0 3)
\writeps {0.0 fp}
\end{texdraw}
Lorsque les $ p_{j}$ sont supposés constants, valant p, la probabilité $ v_{h,m}$ s'exprime par une loi binomiale de paramètres (h,m):

$\displaystyle v_{h,m} = C_{h}^{m} p^{m} (1-p)^{h-m}$    

Au regard de quelques exemples d'évolution de $ v_{h,m}$ suivant m (voir la figure B.15), à h fixé, nous nous apercevons que l'élément maximum de cette suite est celui dont la valeur est la plus proche du produit $ p.h$. Nous allons montrer que cette observation est justifiée.
Pour cela, nous utilisons une fonction auxiliaire prolongeant $ v_{h,m}$ pour des valeurs non entières de h et m.

$\displaystyle f(h,m) = c(h,m) p^{m} (1-p)^{h-m}$    

avec

$\displaystyle c(h,m) = \frac{\Gamma(h)}{\Gamma(m) \Gamma(h-m)}$    

La fonction $ \Gamma$ d'Euler prolonge la fonction factorielle pour des valeurs non entières.
La dérivée partielle de c(h,m) suivant m est donnée par l'expression suivante:

$\displaystyle \forall h>0,m \in ]0,h[, \, \, \frac{\partial c}{\partial m} (h,m...
... \left( \frac{\Gamma'(h-m)}{\Gamma(h-m)} - \frac{\Gamma'(m)}{\Gamma(m)} \right)$    

Considérons la fonction d suivante:

$\displaystyle \forall m \in [0,h[, \: d(m) = \ln(\Gamma(h-m)) + \ln(\Gamma(m))$    

La fonction d est continue et dérivable sur [1,h]. On remarque que la dérivée $ d'(m) = -\frac{\Gamma'(h-m)}{\Gamma(h-m)} +
\frac{\Gamma'(m)}{\Gamma(m)}$ Par conséquent, l'expression de la dérivée partielle de $ c(h,m)$ suivant m s'écrit:

$\displaystyle \forall h>0,m \in [0,h[, \, \, \frac{\partial c}{\partial m} (h,m) = -c(h,m) d'(m)$    

On en déduit l'expression de la dérivée partielle de f suivant m:

$\displaystyle \forall h>0,m \in [0,h[, \, \, \frac{\partial f}{\partial m}(h,m) =
 f(h,m) \left[ -d'(m) + ln\left(\frac{p}{1-p} \right) \right]$ (23)

Comme f ne s'annule pas, l'annulation de $ \frac{\partial f}{\partial m}(h,m)$ impose:

$\displaystyle -d'(m) + ln\left(\frac{p}{1-p} \right) = 0$    

Nous allons à présent montrer que ce terme s'annule pour une valeur de m ``proche'' de ph. Par construction de $ \Gamma$, on a:

$\displaystyle \Gamma(ph + 1) = (ph + 1) \Gamma(ph)$    
$\displaystyle \Gamma(h - ph) = (1-p)h \, \Gamma(h - (ph + 1))$    

Par conséquent:

$\displaystyle d(ph+1) - d(ph) = \ln(ph+1) - \ln((1-p)h)$    

En mettant p en facteur dans le premier terme de la différence:

$\displaystyle d(ph+1) - d(ph) = \ln(p) - \ln(1 - p) + \ln( \frac{h + 1/p}{h})$    

On a donc:

$\displaystyle \forall h > 0, \: d(ph+1) - d(ph) > \ln(\frac{p}{1 - p})$    
$\displaystyle lim_{h \rightarrow \infty}(d(ph+1) - d(ph)) = \ln(\frac{p}{1 - p})$    

On calcule de même:

$\displaystyle d(ph) - d(ph - 1) = \ln(p) - \ln(1 - p) - \ln( \frac{h + 1/(1-p)}{h})$    

Par conséquent:

$\displaystyle \forall h > 1, \: d(ph) - d(ph - 1) < \ln(\frac{p}{1 - p})\\ 
 lim_{h \rightarrow \infty}(d(ph) - d(ph-1)) = \ln(\frac{p}{1 - p})$    

Or, d'après le théorème de Rolle, comme d est continue et dérivable sur [0,h[:

$\displaystyle \exists m_{1} \in [ph,ph+1], \: d'(m_{1}) = d(ph+1) - d(ph) \geq \ln(p) - \ln(1 - p)$    
$\displaystyle \exists m_{2} \in [ph-1,ph], \: d'(m_{2}) = d(ph) - d(ph - 1) \leq \ln(p) - \ln(1 - p)$    

La dérivée d' étant continue, cela signifie que:

$\displaystyle \forall h>1, \exists m_{0} \in [ph-1,ph+1], \: d'(m_{0}) = \ln(p) - \ln(1 - p)$    

Ce qui montre que $ \frac{\partial f}{\partial m}(h,m)$ s'annule sur $ [ph-1,ph+1]$ pour tout h>1.
D'autre part, $ \ln(\Gamma(m))$ étant une fonction convexe deux fois dérivable, sa dérivée seconde est une fonction strictement positive sur [1,h[. De même, la dérivée seconde de $ \ln(\Gamma(h-m))$ est strictement positive sur [1,h[ (par composition des fonctions $ \Gamma(m) $ et $ h-m$). Par conséquent, $ d'$ est croissante sur [1,h[. En particulier, on en déduit que $ d'$ ne prend la valeur $ \ln(p) - \ln(1 - p)$ qu'une seule fois, donc, en revenant à l'équation B.13:
  1. $ \frac{\partial f}{\partial m}(h,m)$ ne s'annule qu'une seule fois, dans l'intervalle $ [ph-1,ph+1]$.
  2. d' étant croissante sur [1,h[ et f positive, on en déduit que le point d'annulation de la dérivée partielle de f est un maximum (dérivée partielle positive sur [1,ph-1] et négative sur [ph+1,h[.
Ce qui conclut le premier point de la preuve.
Nous allons à présent étudier le comportement conjoint des suites $ (u_{h,i})$ et $ (u^{'}_{h,i})$ suivant les trois cas évoqués au début de ce paragraphe.
Dans un premier temps, nous considérons l'hypothèse l < p. Le travail effectué dans le premier point nous permet d'écrire l'inégalité suivante, pour tout $ k_{p} < [ph]$:

$\displaystyle \forall k \leq k_{p},\,\, C_{h}^{k} p^{k} (1-p)^{h-k}
 \leq C_{h}^{k_{p}} p^{k_{p}} (1-p)^{h-k_{p}}$ (24)

De même, pour tout $ k_{l} > [lh] + 1$:

$\displaystyle \forall k \geq k_{l},\,\, C_{h}^{k} l^{k} (1-l)^{h-k}
 \leq C_{h}^{k_{l}} p^{k_{l}} (1-l)^{h-k_{l}}$ (25)

Par conséquent, en sommant suivant différentes valeurs de k, on obtient:

$\displaystyle \sum_{k=0}^{k_{p}} C_{h}^{k} p^{k} (1-p)^{h-k}
 \leq (k_{p} + 1) C_{h}^{k_{p}} p^{k_{p}} (1-p)^{h-k_{p}}$ (26)
$\displaystyle \sum_{k=k_{l}}^{h} C_{h}^{k} l^{k} (1-l)^{h-k}
 \leq (h - k_{l} + 1) C_{h}^{k_{l}} l^{k_{l}} (1-l)^{h-k_{l}}$ (27)

Or, pour tout p et tout l vérifiant p > l, on a la relation suivante:

$\displaystyle \exists h_{0},\forall h > h_{0}, \exists k_{*}, \, \, [lh] + 1 < k_{*} < [ph]$    

Par conséquent, $ k_{*}$ vérifie simultanément les relations B.14 et B.15. Or, si on pose $ k_{*} = h -
i_{*}$, avec $ i_{*} \in [(1-p)h,(1-l)h]$, les deux sommes précédentes ne sont autres que $ u_{h,i_{*}}$ et $ u^{'}_{h,i_{*}}$. D'où les relations suivantes, vérifiées simultanément par $ i_{*}$:

$\displaystyle u_{h,i_{*}} \leq (h - i_{*} + 1) C_{h}^{i_{*}} p^{h - i_{*}} (1-p)^{i_{*}}$    
$\displaystyle u^{'}_{h,i_{*}} \leq (i_{*} + 1) C_{h}^{i_{*}} l^{h - i_{*}} (1-l)^{i_{*}}$    

Pour montrer que les deux majorants des relations B.14 et B.15 tendent vers 0, nous allons rechercher un équivalent de ceux-ci lorsque h tend vers l'infini. D'après la formule de Stirling, un équivalent de n! est:

$\displaystyle n! \underset{h \rightarrow \infty}{\sim} \sqrt{2 \pi} \,
 n \left(\frac{n}{e} \right)^{n}$    

Nous remarquons que lorsque h devient grand, $ i_{*}$ devient grand, car $ i_{*} \geq (1-p)h$. Par conséquent, l'équivalent précédent s'applique aux trois factorielles de $ C_{h}^{i_{*}}$. On peut donc donner un équivalent du majorant de $ u_{h,i_{*}}$ et de celui de $ u^{'}_{h,i_{*}}$.

$\displaystyle (h - i_{*} + 1) C_{h}^{i_{*}} p^{h - i_{*}} (1-p)^{i_{*}}
 \under...
... - i_{*})^{h - i_{*}+1} \: i_{*}^{i_{*} + 1}}
 \: p^{h - i_{*}} (1 - p)^{i_{*}}$    
$\displaystyle (i_{*} + 1) C_{h}^{i_{*}} l^{h - i_{*}} (1-l)^{i_{*}}
 \underset{...
... - i_{*})^{h - i_{*}+1} \: i_{*}^{i_{*} + 1}} \:
 l^{h - i_{*}} (1 - l)^{i_{*}}$    

En posant $ i_{*} = \alpha h$, avec $ \alpha \in [1-p,1-l]$, les équivalents précédents s'écrivent:

$\displaystyle \frac{h(1-\alpha) + 1}{\sqrt{2 \pi} \: h \alpha (1 - \alpha)} \: g_{p}(h, \alpha)$    
$\displaystyle \frac{h \alpha + 1}{\sqrt{2 \pi} \: h \alpha (1 - \alpha)} \: g_{l}(h, \alpha)$    

avec:

$\displaystyle g_{p}(h, \alpha) = \left(\frac{p}{1 - \alpha}\right)^{(1-\alpha)h} \:
 \left( \frac{1-p}{\alpha} \right)^{\alpha h}$    
$\displaystyle g_{l}(h, \alpha) = \left(\frac{l}{1 - \alpha}\right)^{(1-\alpha)h} \:
 \left( \frac{1-l}{\alpha} \right)^{\alpha h}$    

Montrons à présent que $ g_{p}(h, \alpha)$ et $ g_{l}(h,
\alpha)$ deviennent conjointement aussi petits qu'on le souhaite. Pour cela, considérons $ \ln(g_{p}(h,\alpha))$ et $ \ln(g_{l}(h, \alpha) $:

$\displaystyle \ln(g_{p}(h, \alpha)) = h q_{p}(\alpha) \: \: avec \:
 q_{p}(\alpha) = (1-\alpha) \ln( \frac{p}{1-\alpha}) +
 \alpha \ln( \frac{1 - p}{\alpha})$    
$\displaystyle \ln(g_{l}(h, \alpha)) = h q_{l}(\alpha) \: \: avec \:
 q_{l}(\alpha) = (1-\alpha) \ln( \frac{l}{1-\alpha}) +
 \alpha \ln( \frac{1 - l}{\alpha})$    

Les variations de $ q_{p}(\alpha)$ et de $ q_{l}(\alpha)$ sont données à partir de leur dérivée:

$\displaystyle q^{'}_{p}(\alpha) = \ln (\frac{(1-p)(1 - \alpha}{p \alpha})$    
$\displaystyle q^{'}_{l}(\alpha) = \ln (\frac{(1-l)(1 - \alpha}{l \alpha})$    

Or, si $ \alpha \in [1-p,1-l]$, des encadrements montrent que $ q^{'}_{p}(x) \leq 0$ et $ q^{'}_{l}(x) \geq 0$ pour $ x \in [1-p,1-l]$. Par conséquent, $ q_{p}(x) \leq q_{p}(1-p)$ et $ q_{l}(x) \leq q_{l}(1-l)$. Or, $ q_{p}(1-p) = q_{l}(1-l) = 0 $.
Par conséquent, pour $ \alpha \in ]1-p,1-l[$, on a les deux inégalités $ q_{p}(\alpha) < 0$ et $ q_{l}(\alpha) < 0$ , simultanément, indépendamment de h. Ce qui montre que:

$\displaystyle \lim_{h \rightarrow \infty} \ln(g_{p}(h, \alpha)) = - \infty$    
$\displaystyle \lim_{h \rightarrow \infty} \ln(g_{l}(h, \alpha)) = - \infty$    

Par conséquent:

$\displaystyle \lim_{h \rightarrow \infty} g_{p}(h, \alpha) = 0$    
$\displaystyle \lim_{h \rightarrow \infty} g_{l}(h, \alpha) = 0$    

Comme:

$\displaystyle \lim_{h \rightarrow \infty} \frac{h(1-\alpha) + 1}{\sqrt{2 \pi} \:
 h \alpha (1 - \alpha)} = \frac{1}{\sqrt{2 \pi} \: \alpha} > 0$    
$\displaystyle \lim_{h \rightarrow \infty} \frac{h \alpha + 1}{\sqrt{2 \pi} \:
 h \alpha (1 - \alpha)} = \frac{1}{\sqrt{2 \pi} \: (1 - \alpha)} > 0$    

On en déduit que les fonctions majorantes de $ (u_{h,i})$ et de $ (u^{'}_{h,i})$ peuvent être rendues simultanément aussi petites qu'on le souhaite, en fixant un i dans l'intervalle $ ]lh,ph[ $. Comme ces suites sont positives par définition (probabilités), nous venons donc de démontrer le premier cas de figure p>l (l'existence d'un $ h_{min}$ unique tel que défini dans la proposition initiale est triviale: c'est la borne inférieure des solutions (h,i(h)).
Dans le cas de figure l=p, il suffit de reprendre les relations de récurrence concernant $ (u_{h,i})$ et $ (u^{'}_{h,i})$ pour constater directement que $ u_{h,i} u^{'}_{h,i} = 1$ pour tout h et tout $ i \leq h$. Par conséquent, $ u_{h,i}$ et $ u^{'}_{h,i} $ ne peuvent pas être simultanément inférieurs à 0.5. Donc, pour tout $ \epsilon < 0.5$, il n'existe aucun couple de solutions (h,i) vérifiant les deux hypothèses.
Considérons à présent le dernier cas de figure (l>p). Soit $ (S_{h,i})$ la suite définie par:

$\displaystyle \forall h \in \mathbb{N},\forall i \in \mathbb{N}, i \leq h, \:\: S_{h,i} = u_{h,i} + u^{'}_{h,i})$    

Nous allons montrer par récurrence sur h que chaque terme $ S_{h,i}$ est supérieur ou égal à 1.
Pour h=1, $ S_{1,0}=1$ et $ S_{1,1}=(1-p)+l>1$. L'hypothèse de récurrence est donc vraie pour h=1.
Supposons que cette hypothèse soit vraie jusqu'au rang $ h \geq
1$. Posons $ l=p+\alpha$, avec $ \alpha > 0$. Nous allons déterminer une relation de récurrence liant les $ S_{h,i}$. Pour cela, nous utilisons celles existant entre les $ u_{h,i}$ et entre les $ u^{'}_{h,i} $ permettent d'écrire:

$\displaystyle u_{h+1,i+1} + u^{'}_{h+1,i+1} = (1-p)u_{h,i} + p.u_{h,i+1} +
 (1-p-\alpha)u^{'}_{h,i} + (p+\alpha)u^{'}_{h,i+1}$    

En regroupant les termes, il vient:

$\displaystyle S_{h+1,i+1} = (1-p)S_{h,i} + p.S_{h,i+1} + \alpha (u^{'}_{h,i+1} - u^{'}_{h,i})$    

Or, $ u^{'}_{h,i+1} - u^{'}_{h,i} = v^{'}_{h,i+1} \geq 0$. Par conséquent, on a l'inégalité suivante:

$\displaystyle S_{h+1,i+1} \geq (1-p)S_{h,i} + p.S_{h,i+1}$    

Par hypothèse de récurrence, $ S_{h,i} \geq 1 $ et $ S_{h,i+1} \geq 1 $. On en déduit que $ (1-p)S_{h,i} + p.S_{h,i+1} \geq 1$ (relation barycentrique). D'où $ S_{h+1,i+1} \geq 1$. Cela étant vrai pour tout $ i \in \{0,...,h\}$, et sachant que $ S_{h+1,0} = 1 \geq 1$, on en déduit que $ \forall i \in \{0,..,h+1\},
\:S_{h+1,i} \geq 1$. Ce qui termine la récurrence.
Nous venons donc de prouver le cas l>p. En effet, la somme de deux termes étant supérieure ou égale à 1, l'un des deux termes doit être supérieur ou égal à 0.5 .
\begin{texdraw}
\drawdim{mm}
\move (0 1.5)
\lvec (3 3)
\lvec (3 0)
\lvec (0 1.5)
\writeps {0.0 fp}
\end{texdraw}

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2002-03-01